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Roman : Inversion de Brian Evenson

brian.JPGJ'ai repéré ce roman un peu tardivement pour qu'il puisse prétendre (sous mon influence sournoise auprès de mes camarades) à une place dans notre top 5 des meilleurs romans de l'année. Je m'en mords les doigts.
Brian Evenson qui est un jeune auteur américain (41 ans), de religion mormone (il s'est fait exclure de sa communauté dès qu'il est "entré en littérature") nous livre avec Inversion un roman remarquable et glaçant de talent. L'auteur qui compte plusieurs romans à son actif n'a bénéficié que d'une traduction en 2006, chez LOT49 la collection de Claro (dont il assure, une fois n'est pas coutume, les traductions en anglais), pour un ouvrage (pas lu) regroupant des nouvelles et baptisé Contagion. En attendant de pouvoir en lire plus, Inversion suffit à notre bonheur.

L'histoire démarre sur un schéma de connaissance dans l'Amérique des classes moyennes. Le jeune Rudd, adolescent timide de 19 ans, complexé et cancre (sauf en anglais), vit avec sa mère, après la mort violente de son père (suicide ?), dans le culte mormon. L'ambiance est stricte et pas folichonne. Rudd est plutôt solitaire, n'aime pas sa mère, mais ni plus ni moins que les enfants de cet âge. En farfouillant à la cave, il découvre dans les papiers de son père un courrier qui lui révèle l'existence possible d'un demi-frère, nommé Lael, qui habiterait, avec sa mère, à portée de scooter. Rudd part à la recherche de Lael, le retrouve et en fait son ami fidèle, celui notamment auquel il demande de l'aider pour un exposé scolaire sur son "héros mormon historique"

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