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Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

sarah.JPG‘Elle s'appelait Sarah’ fait partie de ces romans utiles, qui se font un devoir de perpétuer la mémoire. D'ailleurs Tatiana de Rosnay l'a même inscrit sur la couverture 'Pour ne pas l'oublier’ tout simplement. Car la petite Sarah est une de ces enfants, qui en juillet 1942, ont été déportés lors de la rafle du Vélodrome d'hiver. Il ne fait rapidement aucun doute pour le lecteur que cette petite fille fictive n'est que le reflet de tous les enfants enfermés ce jour-là. Avec une justesse poignante, Tatiana de Rosnay décrit les conditions d’enfermement, les sentiments confus d’une enfant que la vie confronte trop jeune à la violence des adultes. Il est difficile de ne pas se passionner pour la quête de Sarah tant l’écriture de l’auteur suinte une farouche volonté de vivre.


Parallèlement au calvaire de cette enfant, on découvre la vie de Julia Jarmond, journaliste américaine à Paris qui, pour les besoins d'un article, doit se renseigner sur ce funeste 16 juillet 1942. Elle découvre alors l’amnésie qui frappe la plupart des Français qu’elle rencontre. Cette héroïne moderne doit dans un même temps surmonter les embûches de sa propre vie personnelle et semble se nourrir du courage de Sarah pour y parvenir.


Bien plus qu’un simple roman, ‘Elle s’appelait Sarah’ remet les pendules à l’heure et semble tirer une sonnette d’alarme : non, il ne faut ni minimiser, ni oublier un tel acte.


Avec ce livre, Tatiana de Rosnay émeut, enseigne et surtout rend un hommage poignant à ces familles décimées du jour au lendemain. Un livre à faire lire aux plus jeunes pour qu'ils puissent à leur tour savoir ce qui s'est passé et surtout, ne pas oublier.

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