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Critique de La vie rêvée d’Ernesto G., de Jean-Michel Guenassia

Le roman suit la vie de Joseph Kaplan, un médecin juif tchèque, et sa rencontre avec un révolutionnaire cubain nommé Ernesto G.

Ainsi commence l’histoire de Joseph, né au début du XIXème siècle au cœur de l’Europe et que l’on quitte centenaire après plus de cinq cents pages captivantes retraçant sa vie de héros romantique. Car Joseph a tout du héros romantique, même s’il s’efface en cours de chemin selon les hasards de l’existence devant un autre homme, encore plus héroïque, encore plus romantique, mais faisant juste une apparition aussi fulgurante qu’éphémère. En cela le deuxième roman de Jean-Michel Guenassia a le souffle épique et superbe des grands romans historiques dans lesquels des personnages fictifs sont confrontés aux réalités d’une époque et d’un temps révolu, à ses figures emblématiques et à ses idéologies prégnantes. Il a également le piquant d’un authentique et délectable Bildungsroman.

A la manière d'un Nomade stellaire , Joseph parcourt le siècle, de Prague à Paris en passant par Alger, secoué par les guerres, animé de la passion de son métier scientifique, nouant de profondes amitiés et des amours éclatantes. Personnage haut en couleur, il se distingue par une vie à la fois exemplaire et anonyme, banale et extraordinaire. Joseph pourrait être n’importe qui, tout en étant très particulier. Sa vie aurait pu être la vôtre, tout en étant foncièrement atypique. Un véritable héros vous dis-je, et ce n’est plus si commun en littérature aujourd’hui !

La vie rêvée d’Ernesto G. est un pur bonheur de lecture. Une fois plongé dans ce roman au style discret mais élégant, vous entrez dans une autre dimension, un autre monde connu et inconnu, attachant, saisissant, foisonnant et positivement divertissant. Un grand coup de cœur !

Même si  certains critiques notent que "La vie rêvée d'Ernesto G." n'est pas aussi bon que "Le Club des incorrigibles optimistes", le précédent roman de Guenassia. 

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