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blog littéraire - Page 6

  • Avis sur le livre : Compter jusqu’à cent Mélanie Gélinas

    cent.JPGEn 100 chapitres, courts (certains sont même seulement composés de quelques lignes), Mélanie Gélinas nous raconte l’histoire d’Anaïs qui à 19 ans a vécu un drame terrible. Dix ans plus tard, alors que les tours du World Trade Center s’effondrent, ce crime qu’elle a subi resurgit et commence alors un travail de reconstruction pour celle qui se cache derrière le pseudonyme d’Anaïs…

    Ces 100 chapitres sont chargés d’émotion et avec une langue très belle, pleine d’images et de poésie, Mélanie Gélinas veut nous faire partager ce travail de reconstruction de la narratrice, nous entraîne dans son enfance, nous raconte par petites touches ce drame terrible qu’elle a vécu et sa re-découverte du désir.

    Malgré toute cette émotion et une écriture intéressante (que je trouve assez bien maîtrisée), je dois avouer être restée un peu au bord de la route lors d’une bonne partie de ce roman. Puis un déclic et c’est d’un souffle que je suis allée jusqu’à la dernière page. Une raison ? Surement parce que les souvenirs et le présent apparaissent comme un foisonnement, avec un lien d’un chapitre à l’autre qui a pu parfois m’échapper. On sent le besoin de dire toutes ces choses lourdes et puis finalement à la fin tout s’emboîte et on comprend ce que la narratrice a voulu nous raconter, à nous, le Lecteur.

    Voici donc un roman que je vous encourage à découvrir ! Pour ma part, je vais suivre avec attention la suite du parcours littéraire de cette jeune et jolie auteur.

  • film : Sublimes Créatures de Richard LaGravenese

    sublimles.JPGJe dois être bon public parce que ce qui a généralement gêné les autres pendant leur visionnage de Sublimes Créatures ne m'a en aucun cas dérangée. Pour tout vous dire, pendant que je regardais ce film, je n'y ai même pas fait attention. On lui reprochait des effets spéciaux "ringards", des décors en carton, des acteurs qui ne font pas leur âge et Alice Englert qui surjoue à plusieurs reprises, ... moi je n'y ai vu que du feu.

    Il faut dire que c'est le genre d'histoire qui me transporte facilement. Une histoire d'amour entre des adolescent, de la magie et je suis conquise ! Il ne faut pas s'attendre non plus à un film qui révolutionne le genre. C'est du déjà vu, il n'y a rien d'exceptionnel mais c'est divertissant. Je me suis laissé prendre très facilement et si un jour elle voit le jour, j'irai voir la suite avec un grand plaisir!

     

    Par contre, dans mes souvenirs qui remonte à un bout de temps, la fin du film n'est pas du tout la même que dans le livre. Ne m'en déplaise puisque je n'ai pas aimé la fin du livre. Cette version-là m'a bien plus satisfaite que l'autre. On se demande vraiment comment l'histoire va bien pouvoir évoluer alors que dans le livre, très personnellement, je n'en avais rien à faire. La preuve, j'ai du lire le tome 1 il y a deux ans et je n'ai aucune envie de sortir le tome 2 de sitôt !

  • Avis sur Où que je sois encore...d'Arnaud Maïsetti

    ou-que-je.JPGLa nuit, une ville, une chambre, des voix, des cris, des corps... Tout commence à 21h38 et se termine à 7h57 quand le jour se lève.

    La nuit réunis des voix , des histoires, un homme qui se jette sous un pont, une fille qui court etc.., et puis il y a Ethan.

    Il n'y a pas d'histoire, il y a juste la nuit racontée , des bribes de vie volée par-ci , par-là.

     

    Ce livre est très bien écrit, j'aime beaucoup le style de cet auteur, qui je pense peut parfois être un peut « lourd » voire « écoeurant », mais moi, ça me plaît. Le lecteur goûte à la nuit, aux rues, aux visages aux cris et aux corps.

    Ce que je retiens c'est vraiment le style de cet auteur, il y a une volonté de nous faire parvenir ses émotions, ses sentiments , un peu comme une poésie, se libérer de la nuit, transporter le lecteur avec elle dans ses rues, dans tout ce noir. Un livre très aboutit !

  • Le médecin d'Ispahan de Noah Gordon

    J’aime ces histoires de périple au long cours, chargé d’aventures  avec un personnage principal humain avec ces qualités et ces défauts mais qui ira au bout de sa quête du savoir. J’apprécie de traverser des pays lors d’une époque révolue si différente de la nôtre et en y regardant bien, peut-être pas tant que cela !


    De plus, ce livre, comme d’autres, me conforte une fois de plus dans certaines de mes convictions …

  • Avis sur L'hiver où j'ai grandi, de Peter van Gestel

    L’hiver où j’ai grandi, Peter van Gestel -Gallimard Jeunesse, Folio Junior

    hiver.JPGVoici un roman qui vous poursuit longtemps, une fois le livre refermé.

    Amsterdam, 1947. Et, Thomas, le narrateur de dix ans, débute son récit. C’est l’été, il fait chaud. Mais la rentrée est proche et ce sera pendant ce long hiver rigoureux qui suivra que se déroule l’histoire qui nous est contée.

    Il s’agit de l’amitié qui se noue entre trois jeunes adolescents : Thomas qui a perdu sa mère malade, Zwaan qui a perdu ses deux parents en déportation et Bet, sa cousine, qui a perdu son père dans les mêmes circonstances dramatiques. Chacun porte en soi le poids de ces absences, de leur incompréhension.

    Mais ce qui frappe dans ce roman, c’est la vitalité des enfants qui à travers leurs jeux, leurs chamailleries, leur rudesse, parfois, et leur regard sur le monde adulte se construisent en sublimant leur malheur par cette amitié qui se déploie malgré les différences sociales, malgré les différences culturelles.

    Thomas, par exemple dont le père est un pauvre artiste qui gagne sa vie de petits boulots en petits boulots, a cette faconde du parler populaire qui choque Zwaan et Bet mais, c’est justement ces écarts de langage qui les séduits.

    Difficile à rendre compte de la richesse de ce roman au niveau des relations entre les trois adolescents qui se frottent entre eux pour mieux affuter leur amitié et pour mieux s’aguerrir.

    Le récit se termine l’été suivant. Zwaan rejoint un oncle à Brooklyn. C’est la séparation. Peu de temps après Thomas recevra une “longue et belle lettre” de son ami Bet part en camp de vacances. Et le roman se termine par le grand cri de Thomas, poussé vers le ciel.

    Ils auront tous grandi, cet hiver-là.

    L’écriture fluide, vivante est rehaussée par des dialogues d’une intensité rare. Tout dans le texte est d’une grande profondeur, subtile et pudique. Ainsi en va-t-il de la découverte progressive par Thomas de l’existence des camps.

     

  • LIRE VLADIMIR NABOKOV

    Nabokov est devenu un écrivain mondialement connu grace à un livre, le fameux « Lolita », d'abord publié à Paris en 1955, puis à New York en 1958.

    nabokov.JPGCinquante ans après sa publication, Lolita demeure toujours un objet de scandale et est devenu un nom commun. Roman pornographique, satire de l'Amérique, étude d'un cas clinique, construction symbolique, jeu verbal, caricature de l'amour, perversité, encouragement à la pédophilie, on a tout trouvé dans cet ouvrage.

    Pourtant, il suffit de (re)lire ce chef-d'œuvre pour constater que la chair y est souvent triste; de bien monotones étreintes dans les motels. Mais Lolita n'est pas que le portrait d'une bimbo allumeuse, il y a dans ce livre l'amérique des années cinquante, les autoroutes, les drugstores, une classe moyenne déjà matérialiste et décervelée. Mais Nabokov peut se réjouir de voir sa nymphette susciter autant de controverses, cela lui a apporté gloire et fortune littéraires.

    Cela reste un livre magistral.

  • ALCHIMISTES célèbres

    Nous vous présentons une galerie de portraits des Alchimistes célèbres, cette rubrique sera complétée progressivement par des informations sur ces alchimistes comme celles issues du livre Théories et symboles des alchimistes d'Albert POISSON

     

    alchimistes.JPG

    Il s'agit de :

    Nicolas
    Flamel

    Paracelse

    Roger Bacon

    Jacob
    Boehme

     

     

  • LIRE BRET EASTON ELLIS

    Bret Easton Ellis : Voilà le genre d'auteur dont on peut dire, on aime ou on déteste.

    Des livres dans l’air du temps, alcool, drogue et violences gratuites, sexe et provocation : Tous les romans de Bret contiennent un nombre plus ou moins important de scènes choquantes de sexe ou de violence, des mises en scènes polémiques sur la vie d'une certaine jeunesse bourgeoise dorée, une vie faite de néant, néant des sentiments, néant des préoccupations, néant de l'espace et du temps, néant d'une société de consommation qui dévore ses enfants et qui trouvera dans la violence, le sexe et la drogue les moyens compensatoires d'exister; tout simplement.

    Un chose reste sûre : Bret Easton Ellis a une vraie écriture et ses textes ne peuvent laisser indifférents..