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blog littéraire - Page 8

  • Lady Susan de Jane Austen

     Un roman court, qui se lit en une journée, une bonne introduction à l'oeuvre de Jane Austen ! et puis en plus, vous avez vu, il ne coûte pas cher!

     

    Ce roman épistolaire a le charme de Jane Austen, incontestablement, on se plonge dans ces lettres avec plaisir, on découvre le double jeu diabolique de Susan, sa perfidie et ses manipulations. Et le procédé des lettres permet de façon exemplaire de percevoir les manigances de Susan. Si au début j'ai eu un peu de mal à me repérer dans les personnages, très vite, l'histoire m'a emportée. Lady Susan est un personnage terrifiant, manipulateur, qui semble plier tout le monde à sa volonté, et notamment les hommes. Mère castratrice, elle fait de sa fille un pantin qu'elle actionne à son gré. Les lettres de Lady Susan, sont pleines de suffisance, d'un orgueil démesuré qu'Austen excelle à montrer. Situé dans une époque où la réputation des femmes se sont et se défont au gré des ragots, ce roman montre parfaitement la peur des mésalliances, mais aussi les mariages arrangés, l'utilisation des filles pour rétablir les fortunes perdues...
  • le clezio

     

    Dans le cadre du Blogoclub, nous avions donc à lire une oeuvre de notre nouveau Nobel de Littérature : J-M. G Le Clezio !

    Conseillée il y a quelques années par une prof de fac que j'adorais, je me suis donc lancée dans le recueil de nouvelles : Mondo et autres histoires .

    Mon sentiment a un peu changé. Cette nouvelle plus courte, raconte l'histoire d'une jeune fille qui décide de ne plus aller à l'école et fugue. Elle envoie une lettre à son père resté à Téhéran. Elle se rend que le chemin de bord de mer, cours sur les rochers, contemple le soleil. Une fois encore on retrouve le reget de la civilisation, et le thème de l'enfant, l'être le plus sensible au monde.

    Entre les deux  nouvelles certains schèmes se retrouvent : la maison déserte (Sand aurait été contente); la force de la nature; le rejet de la culture et de la civilisation... et finalement j'ai eu l'impression de relire toujours la même chose.

    Est-ce parce que je connais finalement assez bien l'oeuvre de Le Clezio pour l'avoir étudiée en fac, que j'en ai trouvé perçu les ficelles ? j'avoue que je me suis lassée de ces descriptions d'une nature matérielle (le rocher) et cependant évocatrice...

    Dans le même temps, j'ai trouvé une petit livre écrit par Le Clezio pour les enfants, et intitulé : "Voyage aux pays des arbres"

     
  • alice-ferney-paradis-conjugal